Intitulé du projet de Thèse "CRISE DE REINTEGRATION COMMUNAUTAIRE DES EX-ENFANTS SOLDATS ASSOCIES AUX FORCES ET GROUPE ARMES (EAFGAS) A NDJAMENA (TCHAD) EN CONTEXTE DE POST-CONFLITS ARMES DE 2008 A 2019"
Sous la direction de DAYORO Arnaud Kévin
DENEYOM Belem Liliane
Courriel : deneyoml@gmail.com
Téléphone : +225 57836361
Doctorante en Sociologie-Anthropologie, Deneyom Belemel Liliane à l’Etat civil, épouse BANGA PINAH, de Nationalité Tchadienne est née le 15 Septembre 1981 au Tchad à Moundou dans le Logone Occidentale est membre du Groupe de Recherches en Socio-Anthropologie Appliquées à la Santé et au Vieillissement (GRESA). Titulaire d’un Master de recherche à l’Université de N’Gaoundere au Cameroun, son axe de recherche s’oriente vers la protection, la réintégration/réinsertion et la participation sociale au travers la résilience sociale des enfants soldats et/ou ex-enfants soldats au Tchad. A travers la recherche -action, elle participe au développement des séminaires ou conférences traitant de la résilience comme processus adaptatif au changement social organisées par des institutions de recherches tout comme des Universitaires.
Résumé du projet de Thèse
La présente étude vise l’identification des difficultés liées à la Réintégration Communautaire des ex enfants Associes aux Forces et Groupes Armes (EAFGAs) en contexte post conflits armes. La combinaison des outils de collecte de données qualitatives et quantitatives liés à des techniques de recension systématique a permis de recueillir des informations auprès des informateurs clés que sont les enfants soldats, les organisations (ONG, OSC, Ministère de l’Action Sociale, Ministère de la défense) chargées de la prise en charge des enfants soldats, de la communauté (leaders, responsables familles) impliqués dans le processus de la réintégration communautaire. L’étude s’appuie sur la théorie interactionniste à laquelle se rattache la théorie identitaire comme cadre d’analyse. Les résultats montrent que le retour des ex-enfants soldats dans le milieu social est un long processus et nécessite une synergie d’action des agences et organisations et communautés chargées de la protection de l’enfance pour être complète. La réintégration des ex-EAFGAs a été a moins de 50 % réalisée et cela s’explique par les difficultés que ces derniers rencontrent pour s’intégrer de manière effective. Dès lors, il ressort de l’analyse que malgré les efforts conjugués par la communauté, la communauté internationale, les agences et organismes de protection des enfants dans les conflits armes pour faciliter la réintégration, beaucoup reste encore à faire pour l’acceptation totale de ces ex-soldats nonobstant leur passé.
Mots clés : crise, réintégration communautaire, ex-enfants soldats/EAFGAs, conflits armés, Tchad.