INTITULE DU PROJET DE THESE "PERCEPTIONS OBSTETRICALES ET ITINERAIRE THERAPEUTIQUE DES GESTANTES DANS LE GROUPE KWA EN COTE D’IVOIRE : UNE ETUDE COMPAREE DES COMMUNAUTES ABBEY DU CANTON KHOS D’AZAGUIE (AGBOVILLE) ET DES BAOULE DU CANTON NANAFOUE D’ATTIEGOUAKRO (YAMOUSSOUKRO)"
AHIBA Aké Léon
Sous la direction de DEDY Séri Faustin
Courriel : ahibaakeleon@gmail.com
Téléphone : (+225) 07 48 24 05 / 03 60 83 43
Doctorant à l’Institut d’Ethno Sociologie (IES) de l’UFHB de Cocody, AHIBA Aké Léon est de nationalité ivoirienne. Titulaire d’un DESS en Santé, et de plusieurs certificats et attestations au nombre desquels : la mobilisation communautaire en matière de Communication pour le Changement de Comportement et Santé de la Reproduction et Planification Familiale (CCC/ SRPF Abidjan, AIMAS 2006) ; la Conception et production des supports imprimés et informatisés pour l’IEC/CCC et le Plaidoyer en Population et Développement (Abidjan ISTC, 2006) ; la Formation des formateurs sur l’intégration des messages de Planification Familiale dans les activités de prévention des IST/VIH/SIDA sur les axes routiers de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (Ouagadougou, Burkina-Faso , 2008) ; la Gestion des Programmes et Projets de Santé Publique ( Lomé Togo 2008) ; le Leadership et l’approche innovatrice en communication stratégique (Abidjan C.I, ENSEA, 2013) ; la Sauvegarde de l’Enfant au sein de SOS Villages d’Enfants (Abidjan C.I, 2018). AHIBA Aké Léon a assuré les postes de chef de service Communication pour le Changement Social et de Comportement (CCSC) au Programme National de la Santé de Reproduction et de la Planification Familiale (PNSR/PF) du Ministère en charge de la Santé (2004-2015), chef de Division Communication à l’Office National de la Population (ONP), du Ministère en charge du Développement (2015-2016). Depuis 2016, il est le coordonnateur de l’Unité Programme Santé de la Reproduction et Compétences de Vie à SOS Villages d’Enfants International qui est experte dans le domaine de la protection de l’Enfant et présente dans 135 pays et territoires dans le monde dont la Côte d’Ivoire. A travers ses activités de recherche-action en Santé Maternelle et en Protection de l’Enfant, AHIBA œuvre à accroitre l’utilisation des services de la santé de la Reproduction et à la protection de l’Enfant dans l’objectif de la réduction de la mortalité maternelle et néo-natale. Il est par ailleurs Enseignant vacataire pour le module de Santé de la Reproduction au département Santé de l’Université de l’Atlantique en Côte d’Ivoire et pour celui de Communication pour le Changement Social et de Comportement (CCSC) à l’Institut de Formation des Agents de Santé (INFAS). Membre du Laboratoire d’Études et de Recherches Interdisciplinaires en Sciences Sociales (LERISS), il est l’auteur d’un article intitulé « Une étude des déterminants socioculturels de la faible utilisation des services de santé reproductrice chez les Abbey du Khos. (Agboville, Côte d’Ivoire 2017). »
Résumé
La présente étude sur la Santé Maternelle a pour sujet de recherche « Perceptions obstétricales et itinéraire thérapeutique des gestantes dans le groupe Kwa en Côte d’Ivoire : une étude comparée des communautés Abbey du canton Khos d’Azaguié (Agboville) et des Baoulé du canton Nanafouê d’Attiégouakro (Yamoussoukro) ». Elle a été entreprise dans la Sous-Préfecture d’Azaguié et dans la Préfecture d’Attiégouakro. C’est une étude rétrospective et transversale. Elle comporte deux volets, dont l’un quantitatif et l’autre qualitatif. La cible principale, ce sont les gestantes Abbey du canton Khos et Baoulé du canton Nanafouê à qui ont été soumis le questionnaire. Cet outil a permis de collecter les informations sur : les différentes pratiques obstétricales, les morbidités des gestantes, les types de soins auxquels elles ont recouru ainsi que les formes de soutien dont elles ont bénéficié. Le volet qualitatif, a permis grâce au focus group et aux entretiens individuels, de recueillir des données approfondies sur des aspects du sujet auprès des personnes ressources que sont les chefs coutumiers et les praticiens de la médecine Africaine (praticiens de la médecine traditionnelle, matrones) et d’une part et d’autre part, les praticiens de la médecine moderne de santé de la reproduction (infirmiers. Sages-femmes).
L’arsenal méthodologue utilisé a permis de savoir que la grossesse est perçue comme une étape essentielle dans la vie de toute femme. Considéré comme un « don de Dieu », l’enfant attendu fonde le « bonheur » de la femme et sa famille. Pour surveiller leur état de grossesse, les femmes mobilisent à la fois des pratiques traditionnelles et modernes. Cependant, ces pratiques modernes mobilisées s’avèrent insuffisantes et ne sont pas toujours conformes aux normes officielles de la Santé de Reproduction recommandées par l’OMS et pourtant, ce sont elles qui identifient au mieux les morbidités au cours de la grossesse et préviennent les mortalités maternelles et néonatales. En revanche, durant les épisodes de maladie, les communautés s’organisent à travers des réseaux de relations sociales en vue de fournir divers types d’aide aux gestantes concernées.
Mots clés : grossesse , bonheur , gestantes , morbidités , Azaguié , Attiégoukro.
