COLLOQUE 2019 Colloque international interdisciplinaire : Le vieillissement actif en Afrique. Pour la production d'une nouvelle figure sociale

  • Colloque international interdisciplinaire : Le vieillissement actif en Afrique. Pour la production d'une nouvelle figure sociale

    Prologue

    Le Laboratoire d’Etudes et de recherches en Sciences Sociales (LERISS) et le Groupe de Recherches en Socio-Anthropologie Appliquées à la Santé et au Vieillissement (GRESA), avec l’appui de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) organisent un colloque international interdisciplinaire les 19, 20 et 21 novembre 2019 sur le thème : « Le vieillissement actif en Afrique. Pour la production d’une nouvelle figure sociale ».

    Cette initiative prend source dans des échanges informels avec les responsables de quelques associations de personnes à la retraite. En effet, ces échanges ont montré que le concept de « retraités » appliqué aux ex-salariés des secteurs public et privé est perçu par ces acteurs comme une « conceptualisation misérabilisante » (A. K. Dayoro, 2008, p. 40). Ce concept dit dévalorisant rend compte de l’émergence de nouveaux schèmes de représentations de la retraite et des rôles sociaux des personnes vieillissantes. Une nouvelle figure sociale de la retraite est donc envisageable et ouvre le champ de réflexions interdisciplinaires. En raison du caractère construit et différentiel de la vieillesse (M. Charpentier, dir., 2010), l’exigence d’une contextualisation des regards sur le vieillissement actif en Afrique s’impose.

    En effet, sonder le vieillissement actif en Afrique laisse entrevoir des interrogations. Comment ajuster sortie relative de l’activité professionnelle, insertion dans la catégorie sociale des personnes âgées et engagement social ? Comment trancher ces deux perceptions des personnes âgées logées dans le regard d’une jeunesse africaine "urbanisée" qui déclame tantôt « les vieilles personnes, quittez ! », tantôt « le vieux est trop fort ! » ?

    Répondre à ces interrogations, c’est déchiffrer le « mythe de Ngnudoli » ou l’allégorie du tressage d’une natte à partir du sable, qui relate la révolte de jeunes gens résolus à occire « les vieux » de leur village qu’ils jugeaient grabataires. Mais leur impuissance à dénouer, en 24 heures, l’énigme du "Génie de la Forêt" venu châtier cette césure du lien entre les âges, a dévoilé l’inanité de leur action (A. K. Dayoro, à paraître). Le dessein de ce jeu d’instruction est la remise au centre du rôle régulateur de l’autorité des anciens dans les sociétés africaines. La réintégration du rôle social des ainés est à lire dans la réponse donnée par Ngnudoli : « Génie de la Forêt, donne-nous d’abord une vieille natte, car c’est bien sur l’ancienne que l’on confectionne la nouvelle ».

    Ainsi, la démarche consistera à "confectionner la nouvelle natte à partir de l’ancienne", c’est-à-dire, restructurer le lien intergénérationnel et réintroduire les séniors au cœur de la vie sociale, politique, économique, spirituelle, morale et écologique africaine. Une telle ambition nécessite la contribution d’enseignants, de chercheurs chevronnés, de jeunes chercheurs, de responsables d’associations et d’acteurs institutionnels.

    Argumentaire

    Comme le vieillissement et la vieillesse sont des phénomènes inéluctables (A. Gestin, 2001 ; H. Gauthier et J. Gaymu, 2003 ; G. Rabu, 2010), historiquement et culturellement construits (A. D. Donfou et R. Léopold 1994 ; J.-C. Henrard, 2006), dynamiques et constituant des évaluateurs de développement humain durable (S. Guérin, 2013), nous ne pouvons-nous dérober de l’exigence de les comprendre pour se comprendre, comprendre les autres et se projeter dans le temps à la fois historique et social. En effet, c’est un leurre de panser les crises existentielles, sans intégrer le vieillissement humain en tant que « paradigme du devenir », « temps social », « produit de l’histoire », et « indicateur de développement humain durable ».

    L’Afrique peine encore à se focaliser sur ce nouveau phénomène historique (M. Sajoux, V. Golaz et C. Lefèvre, 2015), alors que l’opinion internationale continue de croire que les pays africains ont le meilleur modèle de solidarité intergénérationnelle. Trois facteurs légitiment la présente ambition : le fondement philosophico anthropologique du vieillissement, le fondement culturel et éducatif et le fondement démographique.

    La quête de longévité, en marge du retour de l’homo senectus (R. Lefrançois, 2014), est avant tout un projet anthropologique qui semble trouver son origine dans le mythe de la chute de l’Homme au « jardin d’Eden ». L’Homme serait continuellement en quête d’immortalité et vivre longtemps est le plus vieux rêve de l’humanité (F. Balard, 2016). Toute société humaine aurait donc pour finalité de garantir le plus longtemps possible la longévité. En effet « […] la première ambition des hommes, celle qui les guide avant tout autre, est d’être, de durer, de retarder la mort » (J. Attali, 1988, p. 12-13).

    En outre, à y regarder de près, l’analyse du vieillissement touche à la dimension culturelle et symbolique de la vie des individus et des groupes, construisant et maintenant leur identité à partir des modèles vivants que sont les personnes âgées.  Chaque fois que l’équilibre intergénérationnel est mis à mal ou menacé, les individus et les groupes éprouvent le besoin de le réhabiliter, de réajuster les rapports au nom du devoir de mémoire qui est un souci d’éternité (A. M. Guillemard 1994 ; V. Caradec, 2008 ; X. Timbeau, 2011).

    Allons-nous attendre que cet équilibre soit menacé avant d’engager des réflexions sur la cohabitation intergénérationnelle ? En effet, les pays du Sud sont de plus en plus touchés par le vieillissement de la population (J. Damon, 2003 ; G. Pison, 2009). Le nombre de personnes âgées de 65 ans et plus est passé de 15 millions à 41 millions entre 1980 et 2015, avec la probabilité d’atteindre 58 millions en 2025 et 186 millions en 2065 selon des projections internationales (UNFPA, 2016).

    Les infrastructures sociales et légales actuelles n’offrent pas toujours les conditions d’un vieillissement actif. Aussi, la longévité impose-t-elle alors de réexaminer les modalités du vivre ensemble et les significations sociales des différents âges. « Un vieillissement actif permet aux personnes âgées de réaliser leur potentiel de bien-être physique, social et mental tout au long de la vie et de s’impliquer dans la société selon leurs besoins, leurs souhaits et leurs capacités, tout en jouissant d’une protection, d’une sécurité et de soins adaptés lorsqu’elles en ont besoin » (OMS, 2002, p. 12).

    Le projet d’une société pour tous les âges A.-M.,Guillemard (dir., 2016) nous engage donc à réfléchir à un système de sécurité et de protection sociale susceptible de gérer l’allongement de vie à la retraite ; un système de santé capable de répondre durablement aux besoins en soins de santé des personnes âgées ; un système de marché capable de penser des offres pour plusieurs générations d’actifs ; un système d’éducation intégrant les besoins de formation tout au long de la vie ; une structure familiale susceptible d’être caractérisée par la présence de deux ou trois générations et avec elle les problèmes successoraux, les questions d’éthique au cœur des relations intergénérationnelles et les nouveaux séquençages du parcours de vie en rupture avec le modèle tripartite classique (formation-travail-retraite).

    En somme, l’allongement de la vie et le projet du vieillissement actif, invite à l’analyse d’une série de défis qui fait appel à une approche interdisciplinaire. La vieillesse ne doit plus être considérée comme un état de fait et mais comme le résultat d’un développement. Ainsi, certaines politiques de la vieillesse se contentent de fournir des services aux personnes âgées, au lieu de leur donner les moyens de mener une vie active et autonome. Il est temps de changer de paradigme. Telle est l’ambition de ce colloque qui attend des contributions autour de cinq thématiques non exhaustives.

    AXE 1 : VIEILLISSEMENT ET RETRAITE ACTIVE

    Un processus de différenciation intergénérationnelle (ressources culturelles, capital expérientiel, sédentarisation en milieu urbain, entreprenariat, etc.), s’observe dans la catégorie des personnes à la retraite et impose la production d’une nouvelle figure sociale (J.-P. Viriot-Durandal, 2003). Comment se (re)construisent-ils la retraite active ? De quelle manière les systèmes publics et privés de protection sociale peuvent-ils s’approprier ce nouvel enjeu pour accompagner la retraite active ? Quelles sont les stratégies anticipatrices mises en place par les salariés ? Comment les personnes à la retraite s’investissent-elles dans les activités d’entrepreneuriat ?

    AXE 2 : SANTE ET VIEILLISSEMENT : OFFRES DE SOINS, ITINERAIRES THERAPEUTIQUES ET PREVENTION

    Au cœur du vieillissement actif, la santé occupe une place de choix. Les sciences médicales sont ainsi convoquées dans toutes leurs composantes : médecine, gériatrie, épidémiologie, santé publique, éthique médicale, etc. Une analyse des systèmes de soins actuels et de sa probable redynamisation pour accompagner le vieillissement actif reste déterminante. Les choix des offres de soins des individus durant leurs parcours de vie influencent leur capital longévité. Comment les populations intègrent-elles le projet de longévité dans le rapport actuel à la santé et à la maladie ? En outre, comment les populations en lien avec le vieillissement actif, élaborent-elles les pratiques de prévention (individuelles et collectives) et de gestion des pathologies ?

    Axe 3 : SOLIDARITE ET ALLONGEMENT LA VIE ACTIVE

    Cette thématique attend des contributions susceptibles d’éclairer les pratiques de solidarité publiques, privées, communautaires en lien avec le vieillissement actif. Les analyses de système de retraite, de leurs limites et des efforts d’inventivité nécessaires au vieillissement actif sont attendues. Des formes de solidarité communautaires, moteur de la participation et de l’engagement social subsistent. Comment opèrent-elles pour contribuer au vieillissement actif ? Des leçons susceptibles de potentialiser les politiques publiques et privées de prise en charge des personnes à la retraite et des personnes âgées sont attendues.

    Axe 4 : PARTICIPATION SOCIALE ET ENGAGEMENT CITOYEN DES SENIORS

    La vieillesse et la retraite ne sont plus considérées comme des temps de passivité sociale. En raison du projet « une société de tous les âges », des initiatives publiques et privées d’appui à l’engagement social des seniors sont visibles. Ainsi, des travaux sur les processus participatifs, le rôle des personnes âgées dans le développement local ; l’adhésion et l’engagement associatif des personnes à la retraite ; les formes d’organisation des groupes ou des associations militant en faveur de la participation des personnes âgées ; les expériences de l’institutionnalisation de l’engagement social des seniors sont attendus. Les obstacles réduisant la participation et l’engagement citoyen des seniors, tant au niveau collectif, communautaire et individuel peuvent aussi faire l’objet de contribution. Les formes de maltraitance des personnes âgées pourront également éclairer la production d’une nouvelle figure sociale des seniors.

    Axe 5 : PARCOURS DE VIE ET VIEILLISSEMENT ACTIF

    La vieillesse en tant qu’état résulte d’un ensemble de choix effectués tout au long du parcours de vie. Les systèmes relationnels de type familial, professionnel et les diverses sociabilités structurent le vieillissement. Les évènements imprévisibles survenus au cours des trajectoires sociales tels que le décès d’un conjoint, les maladies invalidantes et chroniques, les accidents de travail, etc., peuvent permettre d’observer des expériences de recompositions biographiques dont les influences sur le vieillissement actif peuvent faire l’objet de communication. Par ailleurs, les influences des conditions de travail peuvent influencer le processus du vieillissement actif. A partir des expériences des parcours de vie observés, comment est–il possible de modéliser le vieillissement actif ?

     

    2. CONTENU

    Lieu : Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS), Abidjan, Côte d’Ivoire

    Langue des communications : Français

    Calendrier

    Date limite de soumission des propositions : 22 juillet 2019

    Notification du comité scientifique (acceptation/refus) : 05 août 2019

    Début et fin des inscriptions : 06 août au 30 septembre 2019

    Renvoi des textes corrigés par le comité scientifique : 30 septembre 2019

    Retour définitif des auteurs : 21 octobre 2019

    Publication du programme définitif : 24 octobre 2019

    Déroulement du colloque : 19, 20, 21 novembre 2019

     

    Format des communications         

     

    Les propositions de communication seront évaluées, en double aveugle, par le comité scientifique.

    Les propositions retenues feront l’objet d’une présentation orale ou en format poster.

    -Les présentations orales se feront en 30 min (15 min d’exposé + 15 min de discussion).

    -Les posters seront à présenter sur une seule page en format A2 ou A1. Le comité d’organisation mettra à disposition un panneau et les moyens de fixation des posters.

    Modalités de soumission

    Les propositions de communication doivent respecter le format suivant :

    -Préciser s’il s’agit d’une présentation orale ou d’un poster.

    -Titre de la communication (Majuscule, Gras, Times News Romans, Taille 14).

    -Noms, fonction et affiliation de.s l’auteur.e.s.

    -Adresse électronique de.s l’auteur.e.s.

    -Résumé de 500 mots (contexte, objectifs, méthodologie, résultats et conclusion).

    -Cinq références au maximum à la suite du résumé.

    -Le résumé doit être saisie sous logiciel Word, police Times New Roman, taille 12, interligne simple.

    À soumettre à : colloq.vieillesse.activ@gmail.com

     

     

    3. PUBLIC CONCERNE

    Ce colloque projette réunir les enseignants-chercheurs, les professionnels de la sécurité et de la protection sociale, les assistants sociaux, les professionnels de la santé, les membres d’association, d’organisations non gouvernementales en charge de la retraite et les étudiants.

    4. TITRE DELIVRE

    Une attestation sera délivrée à chaque participant à la fin du colloque.

    5. CONDITIONS DE PARTICIPATION

    Frais d’inscription

    Chercheurs et Enseignants-chercheurs : 25 000 Francs CFA

    Professionnels de la santé : 25.000 francs CFA

    Professionnels de la sécurité et de la protection sociale : 25.000 francs CFA

    Travailleurs sociaux : 20 000 Francs CFA

    Étudiants: 10 000 Francs CFA

    Les frais d’inscription comprennent : l’accès aux journées scientifiques, les pauses café et les déjeuners.

    Pour plus d’informations, contacter les numéros suivants : (+225) 07 47 62 07 /// 75 78 25 62

    6. PUBLICATION DES ACTES

    Les textes définitifs acceptés seront édités dans les Actes de colloque en juillet 2020.

    7. COMITE SCIENTIFIQUE

    GUILLEMARD Anne-Marie, Professeur émérite des Universités Université Paris Descartes Sorbonne
    DEDY Séri Faustin, Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), Abidjan (Côte d’Ivoire)
    BAHA BI Youzan Daniel, Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), Abidjan (Côte d’Ivoire)
    GAGNON Eric, Université Laval-Centre d'excellence sur le vieillissement de Québec (CEVQ)
    ENGUERRAN Macia, UMI 3189 Environnement. Santé, Sociétés (CNRS), France Université de la Méditerranée (Aix-Marseille II)
    FERRIE Jean-Noël, Laboratoire d’Etudes politiques & de Sciences humaines et sociales Université internationale de Rabat
    ABABOU Mohamed, LASDES, Faculté des Lettres et Sciences humaines Dar el Mehraz, Fès Université Sidi Mohammed Ben Abdellah, Fès (Maroc)
    SAJOUX Muriel, Université de Tours UMR 7324 CITERES CNRS-Université Tours
    ABODO Jacko Reidor, UFHB, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    GUERCHET Maëlenn, Institute of Psychiatry, Psychology and Neuroscience | King’s College London King’s College London
    NIYONSABA Emmanuel, Laboratoire UMR 6266 IDEES le Havre, Université Le Havre Normandie
    PILLERON Sophie, Centre International de Recherche sur le Cancer, Lyon, France
    CRENN Chantal, Université Bordeaux Montaigne
    BINAN Yves, Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), Abidjan (Côte d’Ivoire)
    MABIAMA Gustave, Université de Douala, Cameroun, École Normale Supérieure d'Enseignement Technique
    DIAL Fatou Binetou, Université Cheikh Anta Diop Institut Fondamental d’Afrique Noire
    OUSSEYNOU Ka, Université Alioune Diop de Bambey-Centre de gérontologie et Gériatrie de Dakar
    N’DOUBA Boroba François, Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), Abidjan (Côte d’Ivoire)
    TOH Alain, Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), Abidjan (Côte d’Ivoire)
    DAYORO Arnaud Kevin, Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), Abidjan (Côte d’Ivoire)
    IMOROU Abou Bakari, Université d’Abomey Calavi (Bénin)
    KONIN Sévérin, Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), Abidjan (Côte d’Ivoire)
    KOUADIO Guessan, Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), Abidjan (Côte d’Ivoire)
    KOUARO Ouassa Monique, Université d’Abomey Calavi (Bénin)
    TRA Fulbert, Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), Abidjan (Côte d’Ivoire)
    DOUDOU Dimi Théodore, Université Alassane Ouattara, Bouaké (Côte d’Ivoire)
    KONAN Lucien, Institut National de l’Hygiène Publique, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    DOUBA Alfred, Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), Abidjan (Côte d’Ivoire)
    TANOH Clémentine épse SAY, Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), Abidjan (Côte d’Ivoire)

    8. COMITE D’ORGANISATION

    DAYORO Arnaud Kevin, UFHB, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    TANOH Clémentine épse SAY, UFHB, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    DROH Antoine, INJS, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    AHUIE Assian Agnès, UFHB, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    N’DIA Adon Félix, UFHB, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    N’GUESSAN Sosthène, UNA, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    AINYAKOU Taïba Germaine, UPGC, Korhogo (Côte d’Ivoire)
    TIE Gouin Bénédicte, UFHB, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    BANGA Louis-Philippe Arthur, UFHB, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    DOUBA Alfred, UFHB, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    KOUADIO Jérôme, UFHB, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    ALLOU ALLOU Serge Yannick, UFHB, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    YAPO Delmas Lucas, UFHB, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    N’GUESSAN Kouamé Hendersonn, UFHB, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    EHOUMAN Koffi Ludovic, UFHB, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    OSSIRI Yao Franck, INJS, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    CHECHON Kammogne, Hôpital Général d’Ayamé (Côte d’Ivoire)
    TOOWLYS Gnaboa Dago Aristide, UFHB, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    BAMA Martial, INHP, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    TATE Roger, INHP, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    AMON Apo Rosine, UFHB, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    BANGA Marie France, UFHB, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    SORO S. Françoise, UFHB, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    DEDOCOTON Dégnidé Rose Marcelle, UFHB, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    YAPI Sonia Prisca Chi-Yapi, UFHB, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    GONDO Poussy Sandrine, UFHB, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    TOOWLYS Gnakouri Prosper, UFHB, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    DJAHA Joël Fabrice, UFHB, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    TANON Jande Marie Christelle, UFHB, Abidjan (Côte d’Ivoire)
    EPONON Ehua Agnes, UFHB, Abidjan (Côte d’Ivoire)

    COORDINATRICE DU COLLOQUE

    BANGA Marie-France Larissa

    Sociologue, spécialiste en santé et maladies chroniques

    UFR Sciences de l’Homme et de la Société, Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan

    Secrétaire principal du Groupe de Recherches en Socio-anthropologie Appliquées à la Santé et au vieillissement (GRESA)

    (+225) 58 58 65 06  /   (+225) 75 78 25 62

    colloq.vieillesse.activ@gmail.com ou bangaf85@gmail.com